Son frère [Texte imprimé] : roman / Philippe, Besson
Language: français.Country: France.Publication: Paris : Julliard, 2001, 18-Saint-Amand-Montrond : Bussière Camedan impr.Description: 158 p. ; 21 cmISBN: 2260015867.Dewey: 843 (oeuvre), 23Classification: Abstract: « Thomas meurt. C’est ici, dans la maison de Saint-Clément, la maison de l’enfance, qu’il choisit d’attendre de mourir. Je suis auprès de lui. J’ignorais qu’on pouvait mourir en été. Je croyais que la mort survenait en hiver, qu'il lui fallait le froid, la grisaille, une sorte de désolation. Je découvre qu'elle peut tout aussi bien exercer sa besogne en plein soleil, en pleine lumière. Je songe que Thomas l'accueillera en pleine lumière. Je croyais que cela commencerait par un engourdissement des membres, une urgence, une violence. Mais non : c'est la nonchalance, une sorte de vacance, une lenteur, un renoncement dans la chaleur. Une chaleur jaune et vibrante. Mon frère meurt. ».Subject: roman | amour fraternel | fraternitéItem type | Current library | Collection | Call number | Status | Date due | Barcode |
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Livre | Bibliothèque du Centre LGBTI Lyon | R BES (Browse shelf (Opens below)) | Available | |||
Livre |
Mémoire des sexualités
L’association Mémoire des Sexualités s'organise autour des fonds documentaires réunis depuis plus de 40 ans par Christian de Leusse. Elle rend accessibles les archives et s'attache à visibiliser et à faire vivre la pluralité de nos mémoires. |
Fonds Christian de Leusse | Consultable sur place |
« Thomas meurt. C’est ici, dans la maison de Saint-Clément, la maison de l’enfance, qu’il choisit d’attendre de mourir. Je suis auprès de lui. J’ignorais qu’on pouvait mourir en été. Je croyais que la mort survenait en hiver, qu'il lui fallait le froid, la grisaille, une sorte de désolation. Je découvre qu'elle peut tout aussi bien exercer sa besogne en plein soleil, en pleine lumière. Je songe que Thomas l'accueillera en pleine lumière. Je croyais que cela commencerait par un engourdissement des membres, une urgence, une violence. Mais non : c'est la nonchalance, une sorte de vacance, une lenteur, un renoncement dans la chaleur. Une chaleur jaune et vibrante. Mon frère meurt. »
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