Une affaire de femmes : Paris 1943. Exécution d'une avorteuse / Francis, Szpiner
Language: français.Country: France.Publication: Paris : Balland, 1986Description: 217 p : couv. ill ; 22 cmISBN: 271580573X.Abstract: Paris, juin 1943. Marie-Louise Giraud, accusée d'avoir pratiqué de nombreux avortements, est condamnée à mort. Deux mois plus tard, le couperet de la guillotine s'abat sur celle qui sera une des toutes dernières femmes exécutées en France. Au début de la guerre, à Cherbourg, cette mère de famille d'une quarantaine d'années commença à aider des voisines à se débarrasser d'un fardeau non désiré. Que ce soit en raison de la pauvreté du couple, de son illégitimité, d'une passade amoureuse et, plus tard, d'une liaison coupable avec l'occupant. Francis Szpiner fait revivre avec beaucoup de réalisme cette connivence féminine, cette complicité informelle, ces manoeuvres misérables, cet univers dont les hommes sont, paradoxalement, totalement exclus. Au début, dans le cas de Marie-Louise, il ne sera pas question d'argent, seule la solidarité comptera. Puis, petit à petit, les "services" se rétribueront et ce sera l'engrenage jusqu'au jour où l'intervention provoquera un décès. La France de Pétain, celle de la Famille, ne lui pardonnera pas..Subject: avortement | France | Seconde Guerre mondiale | droit à disposer de son corpsItem type | Current library | Collection | Call number | Status | Date due | Barcode |
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Livre | Le Brrrazero Salle de lecture | Don de Michelle Zancarini-Fournel | B SZP (Browse shelf (Opens below)) | Consultable sur place | 100000000724 |
Paris, juin 1943. Marie-Louise Giraud, accusée d'avoir pratiqué de nombreux avortements, est condamnée à mort. Deux mois plus tard, le couperet de la guillotine s'abat sur celle qui sera une des toutes dernières femmes exécutées en France.
Au début de la guerre, à Cherbourg, cette mère de famille d'une quarantaine d'années commença à aider des voisines à se débarrasser d'un fardeau non désiré. Que ce soit en raison de la pauvreté du couple, de son illégitimité, d'une passade amoureuse et, plus tard, d'une liaison coupable avec l'occupant. Francis Szpiner fait revivre avec beaucoup de réalisme cette connivence féminine, cette complicité informelle, ces manoeuvres misérables, cet univers dont les hommes sont, paradoxalement, totalement exclus. Au début, dans le cas de Marie-Louise, il ne sera pas question d'argent, seule la solidarité comptera. Puis, petit à petit, les "services" se rétribueront et ce sera l'engrenage jusqu'au jour où l'intervention provoquera un décès.
La France de Pétain, celle de la Famille, ne lui pardonnera pas.
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