Le bâillon [Texte imprimé] / Corinne, Gendraud
Language: français.Country: France.Publication: Paris : la Cerisaie, 2003, 77-Courtry : Impr. SAGIMDescription: 187 p. : couv. ill. ; 21 cmISBN: 2914908075.Series: CerisellesClassification: Abstract: « Je suis lesbienne, personne ne le sait, mais j'y pense sans cesse. Presque à chaque instant. Tout m'y renvoie. Ce dont j'ai envie par-dessus tout, c'est d'être. Être moi. Ce fantasme. Me confier à Élise, j'y pense tous les jours. Les phrases tournent dans ma tête. Mais je repousse l'aveu chaque fois que nous sommes seules. Je ravale mes angoisses et mes tremblements inutiles. Trop tôt. Trop difficile. Et pourtant je prononce la phrase à tout moment. C'est le murmure du soir, le cri silencieux de la journée. » Pour Nathalie, lycéenne, la réalité n'est qu'un prénom : Marion. Visage qui l'obsède, un premier amour qui s'obstine et l'entraîne dans un tourbillon de questionnements et de doutes, non dénué de bonheurs et de plaisir fugaces. Une rencontre qui lui permettra de se trouver elle-même..Subject: lesbien | littérature | homosexualité féminine | adolescence| Item type | Current library | Collection | Call number | Status | Notes | Date due | Barcode |
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| Livre | Bibliothèque du Centre LGBTI Lyon | R GEN (Browse shelf (Opens below)) | Available | ||||
| Livre |
Mémoire des sexualités
L’association Mémoire des Sexualités s'organise autour des fonds documentaires réunis depuis plus de 40 ans par Christian de Leusse. Elle rend accessibles les archives et s'attache à visibiliser et à faire vivre la pluralité de nos mémoires. |
Fonds Mémoire des sexualités | Consultable sur place | Don du Centre LGBTI Lyon |
« Je suis lesbienne, personne ne le sait, mais j'y pense sans cesse. Presque à chaque instant. Tout m'y renvoie. Ce dont j'ai envie par-dessus tout, c'est d'être. Être moi. Ce fantasme. Me confier à Élise, j'y pense tous les jours. Les phrases tournent dans ma tête. Mais je repousse l'aveu chaque fois que nous sommes seules. Je ravale mes angoisses et mes tremblements inutiles. Trop tôt. Trop difficile. Et pourtant je prononce la phrase à tout moment.
C'est le murmure du soir, le cri silencieux de la journée. »
Pour Nathalie, lycéenne, la réalité n'est qu'un prénom : Marion. Visage qui l'obsède, un premier amour qui s'obstine et l'entraîne dans un tourbillon de questionnements et de doutes, non dénué de bonheurs et de plaisir fugaces. Une rencontre qui lui permettra de se trouver elle-même.
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