Lettres [Texte imprimé] ; traduit de l'anglais (États-Unis) par Gérard-Georges Lemaire et Céline Leroy / Gérard-Georges, Lemaire / William Seward, Burroughs

Translation of: The letters of William S. Burroughs : 1945-1959Main Author: Burroughs, William Seward, 1914-1997, AuteurSecondary Author: Lemaire, Gérard-Georges, 1948-...., Traducteur;Leroy, Céline, 1977-...., angliciste, TraducteurLanguage: français ; of original work, anglais.Country: France.Publication: [Paris] : C. Bourgois, DL 2007, 18-Saint-Amand-Montrond : Impr. BussièreDescription: 1 vol. (646 p.) : couv. ill. ; 20 cmISBN: 9782267018776.Dewey: 816.54 (oeuvre), 23Classification: Abstract: Ce volume de la correspondance de Burroughs méticuleusement rassemblée nous montre à quel point pendant cette période de 1945-1959, ses lettres faisaient partie intégrante de sa vie et de l'élaboration de ses fictions. Elles révèlent le parcours inouï de Burroughs de la narration à l'antinarration, de Junky au Festin nu en passant par la découverte du cut-up, une épopée turbulente traversant deux décennies et trois continents. Les lettres suivent les grandes étapes de la relation unique de Burroughs avec Allen Ginsberg, des cours magistraux d'un homme sage (« Surveille ta sémantique, jeune homme ») à une dépendance totale (« Ton absence me cause, parfois, une vive douleur ») qui frôle par moments la rupture (« j'ai parfois l'impression que tu m'as confondu avec quelqu'un d'autre qui n'habite plus ici »). Elles révèlent la compréhension progressive de la vraie nature de son travail (« Cela commence à ressembler à un Inferno moderne »). Elles dévoilent ses hauts et ses bas, douloureux ou extatiques. Elles révèlent autant ses amis Beat que Burroughs lui-même : il écrit à propos de Kerouac et Cassady au beau milieu de leur voyage immortalisé dans Sur la route (« Neal est, bien sûr, l'âme de ce voyage vers un mouvement pur, abstrait et absurde. ») et à Ginsberg lorsque ce dernier compose Howl (« Je compatis à tes sensations de dépression »). Burroughs est un critique aussi prolifique de la situation politique de son temps (« les bâtards pourraient aussi bien déchirer la Constitution ») que de ses propres futurs biographes (« Et une femmelette à la con va se mettre à parler de vivre son art ».) Pourtant, c'est bien parce que Burroughs vit son art que ces lettres sont si exce ptionnelles. Contrairement à d'autres recueils, celui-ci exige et récompense une lecture chronologique, comme Burroughs le pressentit dans une lettre à Ginsberg : « Peut-être que le véritable roman, c'est ces lettres que je t'écris ». Point de repère pour le Burroughs paria, work-in-progress pour le Burroughs écrivain, ces lettres nous permettent d'expérimenter une fusion unique entre la vie et les lettres, l'extraordinaire histoire vraie de William Burroughs..Subject - Form: Correspondance Subject: lettres, échanges épistolaires, burroughs, ginsberg
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Livre Mémoire des sexualités

L’association Mémoire des Sexualités s'organise autour des fonds documentaires réunis depuis plus de 40 ans par Christian de Leusse. Elle rend accessibles les archives et s'attache à visibiliser et à faire vivre la pluralité de nos mémoires.

Fonds Christian de Leusse Consultable sur place

Ce volume de la correspondance de Burroughs méticuleusement rassemblée nous montre à quel point pendant cette période de 1945-1959, ses lettres faisaient partie intégrante de sa vie et de l'élaboration de ses fictions. Elles révèlent le parcours inouï de Burroughs de la narration à l'antinarration, de Junky au Festin nu en passant par la découverte du cut-up, une épopée turbulente traversant deux décennies et trois continents. Les lettres suivent les grandes étapes de la relation unique de Burroughs avec Allen Ginsberg, des cours magistraux d'un homme sage (« Surveille ta sémantique, jeune homme ») à une dépendance totale (« Ton absence me cause, parfois, une vive douleur ») qui frôle par moments la rupture (« j'ai parfois l'impression que tu m'as confondu avec quelqu'un d'autre qui n'habite plus ici »). Elles révèlent la compréhension progressive de la vraie nature de son travail (« Cela commence à ressembler à un Inferno moderne »). Elles dévoilent ses hauts et ses bas, douloureux ou extatiques. Elles révèlent autant ses amis Beat que Burroughs lui-même : il écrit à propos de Kerouac et Cassady au beau milieu de leur voyage immortalisé dans Sur la route (« Neal est, bien sûr, l'âme de ce voyage vers un mouvement pur, abstrait et absurde. ») et à Ginsberg lorsque ce dernier compose Howl (« Je compatis à tes sensations de dépression »). Burroughs est un critique aussi prolifique de la situation politique de son temps (« les bâtards pourraient aussi bien déchirer la Constitution ») que de ses propres futurs biographes (« Et une femmelette à la con va se mettre à parler de vivre son art ».) Pourtant, c'est bien parce que Burroughs vit son art que ces lettres sont si exce ptionnelles. Contrairement à d'autres recueils, celui-ci exige et récompense une lecture chronologique, comme Burroughs le pressentit dans une lettre à Ginsberg : « Peut-être que le véritable roman, c'est ces lettres que je t'écris ». Point de repère pour le Burroughs paria, work-in-progress pour le Burroughs écrivain, ces lettres nous permettent d'expérimenter une fusion unique entre la vie et les lettres, l'extraordinaire histoire vraie de William Burroughs.

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