L'évolution de la réaction sociale aux violences et crimes sexuels entre 1989 et 2012 dans la presse française ; sous la direction de Dominique Beynier et de Didier Drieu / Annie, Lochon

Main Author: Lochon, Annie, 1983-...., AuteurCoauthor: Beynier, Dominique, Directeur de thèse, Membre du jury;Drieu, Didier, 1959-...., Directeur de thèse, Membre du jury;Zauberman, Renée, 1952-...., Membre du jury;Bodin, Dominique, 1958-...., Membre du jury;Le Goaziou, Véronique, 1963-...., Membre du jury;Ambroise-Rendu, Anne-Claude, Membre du juryCorporate Author (Coauthor): Normandie Universit�e, 295;�Ecole doctorale homme, soci�et�es, risques, territoire, Caen, 996;Universit�e de Caen Normandie, 985;Centre d'�etude et de recherche sur les risques et les vuln�erabilit�es, Caen, 2004-...., 981Language: français ; of summary, français ; of summary, anglais.Country: France.Publication: Description: 2 vol. (543, LXXVIII p.) : ill., graph. en coul. ; 30 cmClassification: Abstract: À partir d’une analyse de 1472 articles, issus de deux quotidiens français, portant sur la violence et la délinquance sexuelle, réalisée à l’aide du logiciel Prospéro, cette thèse relève des mécanismes de présentation du crime déjà connus : place du fait-divers, dramatisation, présentation antagoniste des auteurs et des victimes. Or, ces procédés peuvent nourrir des représentations sociales faussées concernant les infractions sexuelles, entraîner un sentiment d’insécurité et des politiques pénales populistes. Entre 1989 et 2012, la manière de nommer ces crimes et délits a évolué : l’expression « abus sexuel », utilisée en début de période, fait place à celle de « délinquant sexuel », avant que les expressions « violence sexuelle » puis « violences sexistes et sexuelles » ne s’imposent. Cette succession d’expressions apparaît comme un des signes de l’évolution de la réaction sociale face à ses violences et infractions. Ces deux dernières expressions plus généralistes attestent de la présence d’un continuum dans la manière de penser les différentes violences sexuelles. Toutefois, la dichotomie des représentations entre auteurs et victimes de violences sexuelles empêcher de penser sereinement ce problème public.; Based on the analysis of 1472 articles in two French newspapers on violence and sexual delinquency, carried out using the software Prospero, this thesis highlights the mechanisms of crime presentation already known within a newspaper: the place of miscellaneous facts, the dramatization, the antagonistic presentation of perpetrators and victims. Still, this kind of processing can nourish a biased social representation of sexual offences, lead to insecurity and to populist criminal policies. Between 1989 and 2012, the way these crimes and offences were named, changed from "sexual abuse", the first expression used at the beginning of the period, followed by that of "sex offender", before the expressions "sexual violence" and finally "gender and sexual violence" became the two most popular expressions used. This succession of expressions appears as one of the signs of the evolution of the social reaction towards its violence and offences. These last two generalized expressions confirm the presence of a continuum in the way we think about various forms of sexual violence. However, the dichotomy between the representations of perpetrators and victims of sexual violence prevents us from taking this public problem under serious consideration..Bibliography: Notes bibliogr. Bibliogr. p. 461-528. Index.Thesis: .Subject - Topical Name: Crimes sexuels -- Dans la presse -- 1990-2020 | D�elinquants sexuels -- Dans la presse -- 1990-2020 | Victimes d'abus sexuels -- Dans la presse -- 1990-2020 | Langage politique | Communication en politique | Peur du crime | Crimes sexuels -- Dans les représentations sociales | Crimes sexuels -- Sociologie Subject - Form: Th�eses et �ecrits acad�emiques Subject: Violences sexuelles | Délinquance sexuelle | Sociocriminologie List(s) this item appears in: Travaux universitaires
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Travail universitaire (Thèse, mémoire...) Big Tata

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Le vol. 1 contient le corps de la thèse, le vol. 2 contient les annexes

Ecole(s) Doctorale(s) : Ecole doctorale homme, sociétés, risques, territoire (Caen)

Partenaire(s) de recherche : Université de Caen Normandie (établissement de préparation), Centre d'étude et de recherche sur les risques et les vulnérabilités (Caen ; 2004-....) (Laboratoire)

Autre(s) contribution(s) : Renée Zauberman (Président du jury) ; Dominique Beynier, Didier Drieu, Renée Zauberman, Dominique Bodin, Véronique Le Goaziou, Anne-Claude Ambroise-Rendu (Membre(s) du jury) ; Renée Zauberman, Dominique Bodin (Rapporteur(s))

Notes bibliogr. Bibliogr. p. 461-528. Index

Reproduction de Thèse de doctorat Sociologie, démographie Normandie 2019

À partir d’une analyse de 1472 articles, issus de deux quotidiens français, portant sur la violence et la délinquance sexuelle, réalisée à l’aide du logiciel Prospéro, cette thèse relève des mécanismes de présentation du crime déjà connus : place du fait-divers, dramatisation, présentation antagoniste des auteurs et des victimes. Or, ces procédés peuvent nourrir des représentations sociales faussées concernant les infractions sexuelles, entraîner un sentiment d’insécurité et des politiques pénales populistes. Entre 1989 et 2012, la manière de nommer ces crimes et délits a évolué : l’expression « abus sexuel », utilisée en début de période, fait place à celle de « délinquant sexuel », avant que les expressions « violence sexuelle » puis « violences sexistes et sexuelles » ne s’imposent. Cette succession d’expressions apparaît comme un des signes de l’évolution de la réaction sociale face à ses violences et infractions. Ces deux dernières expressions plus généralistes attestent de la présence d’un continuum dans la manière de penser les différentes violences sexuelles. Toutefois, la dichotomie des représentations entre auteurs et victimes de violences sexuelles empêcher de penser sereinement ce problème public.

Based on the analysis of 1472 articles in two French newspapers on violence and sexual delinquency, carried out using the software Prospero, this thesis highlights the mechanisms of crime presentation already known within a newspaper: the place of miscellaneous facts, the dramatization, the antagonistic presentation of perpetrators and victims. Still, this kind of processing can nourish a biased social representation of sexual offences, lead to insecurity and to populist criminal policies. Between 1989 and 2012, the way these crimes and offences were named, changed from "sexual abuse", the first expression used at the beginning of the period, followed by that of "sex offender", before the expressions "sexual violence" and finally "gender and sexual violence" became the two most popular expressions used. This succession of expressions appears as one of the signs of the evolution of the social reaction towards its violence and offences. These last two generalized expressions confirm the presence of a continuum in the way we think about various forms of sexual violence. However, the dichotomy between the representations of perpetrators and victims of sexual violence prevents us from taking this public problem under serious consideration.

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