À la demande d'un tiers [Texte imprimé] : roman / Mathilde, Forget

Main Author: Forget, Mathilde, AuteurLanguage: français.Country: France.Publication: Description: 1 vol. (139 p.) ; 18 cmISBN: 9782253101987.Series: Le livre de poche, 36215Classification: Abstract: « La folie n'est pas donnée à tout le monde. Pourtant j'avais essayé de toutes mes forces. »Elle ne pleure jamais au bon moment, ressasse pendant des heures son mépris pour Bambi, et seule sa peur des requins lui prouve qu'elle a bien un cœur. Rien de grave en apparence. Jusqu'au jour où l'internement forcé de sa sœur en hôpital psychiatrique réveille les questions enfouies sur la mort de leur mère.Par l'entremise de ce texte enchanté, Mathilde Forget fait une entrée remarquée en littérature. Isabelle Spaak, Le Figaro littéraire.Une plume douce-amère, aussi incisive que judicieusement concise. Laëtitia Favro, Le Journal du dimanche.Un douloureux livre du deuil, et de la peur de la folie, déguisé en amusant précis d'inadéquation au monde. Raphaëlle Leyris, Le Monde des livres.Subject: soeurs psychiatrie autofiction
Tags from this library: No tags from this library for this title. Log in to add tags.
    Average rating: 0.0 (0 votes)
Item type Current library Call number Status Date due Barcode
Livre Les L'un.e.s
Available

C’est le genre de fille qui ne réussit jamais à pleurer quand on l’attend. Elle est obsédée par Bambi, ce personnage larmoyant qu’elle voudrait tant détester. Et elle éprouve une fascination immodérée pour les requins qu’elle va régulièrement observer à l’aquarium.
Mais la narratrice et la fille avec qui elle veut vieillir ont rompu. Elle a aussi dû faire interner sa sœur Suzanne en hôpital psychiatrique. Définitivement atteinte du syndrome du cœur brisé, elle se décide à en savoir plus sur sa mère, qui s’est suicidée lorsqu’elle et Suzanne étaient encore enfants.
Elle retourne sur les lieux, la plus haute tour du château touristique d’où sa mère s’est jetée. Elle interroge la famille, les psychiatres. Aucun d’eux ne porte le même diagnostic. Quant aux causes : « Ce n’est pas important de les savoir ces choses-là, vous ne pensez pas ? » Déçue, méfiante, elle finit par voler des pages du dossier médical qu’on a refusé de lui délivrer.
Peu à peu, en convoquant tour à tour Blade Runner, la Bible ou l’enfance des tueurs en série, en rassemblant des lettres écrites par sa mère et en prenant le thé avec sa grand-mère, elle réussit à reconquérir quelques souvenirs oubliés.
Mais ce ne sont que des bribes. Les traces d’une enquête où il n’y a que des indices, jamais de preuves.
La voix singulière de Mathilde Forget réussit à faire surgir le rire d’un contexte sinistre et émeut par le moyen détourné de situations cocasses. Sur un ton à la fois acide et décalé, elle déboussole, amuse et ébranle le lecteur dans un même élan.

« La folie n'est pas donnée à tout le monde. Pourtant j'avais essayé de toutes mes forces. »Elle ne pleure jamais au bon moment, ressasse pendant des heures son mépris pour Bambi, et seule sa peur des requins lui prouve qu'elle a bien un cœur. Rien de grave en apparence. Jusqu'au jour où l'internement forcé de sa sœur en hôpital psychiatrique réveille les questions enfouies sur la mort de leur mère.Par l'entremise de ce texte enchanté, Mathilde Forget fait une entrée remarquée en littérature. Isabelle Spaak, Le Figaro littéraire.Une plume douce-amère, aussi incisive que judicieusement concise. Laëtitia Favro, Le Journal du dimanche.Un douloureux livre du deuil, et de la peur de la folie, déguisé en amusant précis d'inadéquation au monde. Raphaëlle Leyris, Le Monde des livres

There are no comments on this title.

to post a comment.