L'expérience des personnes trans relativement à l'accès et l'utilisation des services en santé mentale au Québec [Mémoire] / Yannick Gaudette ; sous la direction de Maria Nengeh Mensah

Main Author: Gaudette, YannickCoauthor: Directeur de recherches, Mensah, Maria NengehCorporate Author (Coauthor): Université du Québec à Montréal (UQAM)Language: français.Country: Canada.Publication: Abstract: Le contexte social cisnormatif amène les personnes trans à vivre de la transphobie, soit de la haine, de la discrimination, et plus largement de l’exclusion sociale. La transphobie, vécue à la fois aux niveaux structurel, interpersonnel et individuel, apparaît comme l’un des principaux facteurs affectant le bien-être de cette population. Les différents facteurs de stress spécifiques vécus par les personnes trans poussent celles-ci à faire davantage appel aux services en santé mentale. Or, la littérature actuelle traite peu de leurs expériences auprès des services en santé mentale. Le partage des neuf participant.e.s à cette recherche permet de mieux cerner l’expérience des personnes trans relativement à l’accès et l’utilisation des services en santé mentale en s’attardant sur trois différents objectifs : identifier les facilitateurs et les obstacles aux services transaffirmatifs en santé mentale; connaître la perception et les expériences des personnes trans à propos des interventions reçues en santé mentale; et produire une réflexion sur le développement des services transaffirmatifs. En s’appuyant sur un cadre théorique fondé sur les écrits concernant la stigmatisation, il est possible de constater que les expériences décrites comme négatives par les participant.e.s, lors des entretiens réalisés, sont traversées par les différentes composantes du processus de stigmatisation (Goffman, 1975; Link et Phelan, 2006; 2014). Cependant, les participant.e.s ont aussi vécues des expériences positives, considérées comme transaffirmatives. Puisque la littérature sur la stigmatisation ne permet pas d’appuyer la réflexion pour assurer une compréhension de ces expériences, l’éthique de la reconnaissance d’Honneth (2001; 2013) se voit mobilisée en analyse. Elle permet de constater que les différentes formes de reconnaissance, mais principalement la solidarité, sont essentielles à la réalisation d’interventions transaffirmatives..Subject: personnes trans, bien-être, santé mentale, stigmatisation, reconnaissance, services, intervention transaffirmative, travail social Online Resources:Click here to access online List(s) this item appears in: Travaux universitaires
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Le contexte social cisnormatif amène les personnes trans à vivre de la transphobie, soit de la haine, de la discrimination, et plus largement de l’exclusion sociale. La transphobie, vécue à la fois aux niveaux structurel, interpersonnel et individuel, apparaît comme l’un des principaux facteurs affectant le bien-être de cette population. Les différents facteurs de stress spécifiques vécus par les personnes trans poussent celles-ci à faire davantage appel aux services en santé mentale. Or, la littérature actuelle traite peu de leurs expériences auprès des services en santé mentale. Le partage des neuf participant.e.s à cette recherche permet de mieux cerner l’expérience des personnes trans relativement à l’accès et l’utilisation des services en santé mentale en s’attardant sur trois différents objectifs : identifier les facilitateurs et les obstacles aux services transaffirmatifs en santé mentale; connaître la perception et les expériences des personnes trans à propos des interventions reçues en santé mentale; et produire une réflexion sur le développement des services transaffirmatifs. En s’appuyant sur un cadre théorique fondé sur les écrits concernant la stigmatisation, il est possible de constater que les expériences décrites comme négatives par les participant.e.s, lors des entretiens réalisés, sont traversées par les différentes composantes du processus de stigmatisation (Goffman, 1975; Link et Phelan, 2006; 2014). Cependant, les participant.e.s ont aussi vécues des expériences positives, considérées comme transaffirmatives. Puisque la littérature sur la stigmatisation ne permet pas d’appuyer la réflexion pour assurer une compréhension de ces expériences, l’éthique de la reconnaissance d’Honneth (2001; 2013) se voit mobilisée en analyse. Elle permet de constater que les différentes formes de reconnaissance, mais principalement la solidarité, sont essentielles à la réalisation d’interventions transaffirmatives.

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