Être rugby [Texte imprimé] : Jeux du masculin et du féminin ; [publ. par la] Mission du patrimoine ethnologique / Anne, Saouter
Language: français.Country: France.Publication: Paris : Éd. de la Maison des sciences de l'homme, 2000, 42-Saint-Just-la-Pendue : Impr. ChiratDescription: VII-202 p.-[16] p. de pl. : ill., couv. ill. ; 23 cmISBN: 2735108651.Series: Collection Ethnologie de la France, 0758-5888, 21Dewey: 306.483, 23 ; 796.333, 23Classification: Abstract: Parmi les sports de compétition, le rugby apparaît comme l'un des plus " virils ". Il doit pour une bonne part cette réputation au jeu lui-même - mêlées, plaquages et autres " percussions " plus ou moins violentes -, mais aussi au parfum de scandale qui entoure les " troisièmes mi-temps " d'après match. La rumeur véhicule à leur propos des légendes épiques et picaresques d'excès alimentaires, éthyliques ou sexuels qui semblent également faire partie du jeu. Le monde du rugby institue ainsi une sociabilité d'hommes qui passe par l'exclusion, volontiers emphatique, des femmes et tout particulièrement des épouses de joueurs, celles que l'on appelle parfois les " veuves du rugby ". Mais les femmes et les valeurs du féminin ne sont-elles pas beaucoup plus présentes qu'il n'y paraît de prime abord ? Grâce à une ethnographie approfondie, Anne Saouter démontre que, à côté du modèle dominant dans lequel les femmes ne peuvent être que des " mamans " ou des " putains ", on voit se dessiner d'autres modes de présence du féminin, grâce notamment au personnage encore marginal de la joueuse de rugby. L'expansion du rugby féminin suffira-t-elle cependant à remettre en cause un édifice symbolique qui, du moins dans le rugby français, correspondait à une véritable initiation masculine ? Initiation qui imposait déjà des jeux ambigus avec la définition des sexes, dont témoigne le soupçon d'homosexualité (plus ou moins " refoulée ") qui pèse sur les joueurs..Subject - Topical Name: Rugby -- Sociologie | Joueurs de rugby -- Sociologie Subject: rugby | France | sport | ethnologie | études de genreItem type | Current library | Collection | Call number | Status | Date due | Barcode |
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Livre | Le Brrrazero Salle de lecture | Don de Michelle Zancarini-Fournel | F1442 SAO (Browse shelf (Opens below)) | Consultable sur place | 100000000670 |
Bibliogr. p. 195-200
Parmi les sports de compétition, le rugby apparaît comme l'un des plus " virils ". Il doit pour une bonne part cette réputation au jeu lui-même - mêlées, plaquages et autres " percussions " plus ou moins violentes -, mais aussi au parfum de scandale qui entoure les " troisièmes mi-temps " d'après match. La rumeur véhicule à leur propos des légendes épiques et picaresques d'excès alimentaires, éthyliques ou sexuels qui semblent également faire partie du jeu.
Le monde du rugby institue ainsi une sociabilité d'hommes qui passe par l'exclusion, volontiers emphatique, des femmes et tout particulièrement des épouses de joueurs, celles que l'on appelle parfois les " veuves du rugby ". Mais les femmes et les valeurs du féminin ne sont-elles pas beaucoup plus présentes qu'il n'y paraît de prime abord ?
Grâce à une ethnographie approfondie, Anne Saouter démontre que, à côté du modèle dominant dans lequel les femmes ne peuvent être que des " mamans " ou des " putains ", on voit se dessiner d'autres modes de présence du féminin, grâce notamment au personnage encore marginal de la joueuse de rugby. L'expansion du rugby féminin suffira-t-elle cependant à remettre en cause un édifice symbolique qui, du moins dans le rugby français, correspondait à une véritable initiation masculine ? Initiation qui imposait déjà des jeux ambigus avec la définition des sexes, dont témoigne le soupçon d'homosexualité (plus ou moins " refoulée ") qui pèse sur les joueurs.
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