Vie commune [Texte imprimé] / Stéphane, Bouquet

Main Author: Bouquet, Stéphane, 1967-...., AuteurLanguage: français.Country: France.Publication: Ceyzérieu : Champ vallon, DL 2016, 58-Clamecy : Impr. LaballeryDescription: 1 vol. (145 p.) ; 21 cmISBN: 9791026704492.Series: RecueilClassification: Abstract: Ce livre pose une question simple qui peut se dire de plusieurs façons : qu'est-ce que vivre ensemble ? et comment s'y prendre ? Quelles sont, aujourd'hui, les utopies (amoureuses, amicales, collectives) à notre disposition pour refonder un espoir commun ? Ce livre pourrait sembler fourre-tout : il contient trois poèmes, une pièce de théâtre, trois récits. Mais son projet est plutôt de dire qu'il n'y a pas besoin, ni de raison, de tailler des territoires trop précis et étanches, des spécialités impénétrables. La porosité est l'idéal ici défendu : la frontière souple ou flexible, la limite qui n'en est pas une. Dans ce livre, les gens vivent ensemble, ou au moins les uns à côté des autres, comme des voisins plus ou moins bienveillants, et les genres littéraires vivent ensemble et, espérons-le, résonnent les uns avec les autres, les uns contre les autres. Mêler les genres et emmêler les gens, c'est le même mouvement. Il s'agit de poser qu'il existe un espace plus vaste, politiquement et littérairement plus vaste, où les frontières s'abolissent, où la liberté l'emporte, où les trop précises séparations se brouillent ou s'estompent. Les personnages de Monstres (théâtre) cherchent à fonder une société où les règles se construiraient sans s'imposer du dehors. Les femmes des récits voudraient inventer un amour sans contrainte. Le narrateur des poèmes cherche à rejoindre la vie sans séparation. Tous ces gens papotent sans complexe avec en tête la leçon de Novalis : « Le bavardage à bâtons rompus et son laisser-aller si dédaigné sont justement le côté infiniment sérieux de la langue. » A chaque fois, il s'agit de parler contre ce qui fait barrière, distance, différence. Il s'agit de dépasser les limites. En somme, tout devrait pouvoir vivre ensemble, d'une vie simplement tranquille, les genres et les gens..Subject: poésie amour théâtre
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Livre Mémoire des sexualités

L’association Mémoire des Sexualités s'organise autour des fonds documentaires réunis depuis plus de 40 ans par Christian de Leusse. Elle rend accessibles les archives et s'attache à visibiliser et à faire vivre la pluralité de nos mémoires.

Fonds Gorge Bataille Consultable sur place

Réunit : "Fraternellement" ; "Monstres" ; "Les trois soeurs"

Ce livre pose une question simple qui peut se dire de plusieurs façons : qu'est-ce que vivre ensemble ? et comment s'y prendre ? Quelles sont, aujourd'hui, les utopies (amoureuses, amicales, collectives) à notre disposition pour refonder un espoir commun ? Ce livre pourrait sembler fourre-tout : il contient trois poèmes, une pièce de théâtre, trois récits. Mais son projet est plutôt de dire qu'il n'y a pas besoin, ni de raison, de tailler des territoires trop précis et étanches, des spécialités impénétrables. La porosité est l'idéal ici défendu : la frontière souple ou flexible, la limite qui n'en est pas une. Dans ce livre, les gens vivent ensemble, ou au moins les uns à côté des autres, comme des voisins plus ou moins bienveillants, et les genres littéraires vivent ensemble et, espérons-le, résonnent les uns avec les autres, les uns contre les autres. Mêler les genres et emmêler les gens, c'est le même mouvement. Il s'agit de poser qu'il existe un espace plus vaste, politiquement et littérairement plus vaste, où les frontières s'abolissent, où la liberté l'emporte, où les trop précises séparations se brouillent ou s'estompent. Les personnages de Monstres (théâtre) cherchent à fonder une société où les règles se construiraient sans s'imposer du dehors. Les femmes des récits voudraient inventer un amour sans contrainte. Le narrateur des poèmes cherche à rejoindre la vie sans séparation. Tous ces gens papotent sans complexe avec en tête la leçon de Novalis : « Le bavardage à bâtons rompus et son laisser-aller si dédaigné sont justement le côté infiniment sérieux de la langue. » A chaque fois, il s'agit de parler contre ce qui fait barrière, distance, différence. Il s'agit de dépasser les limites. En somme, tout devrait pouvoir vivre ensemble, d'une vie simplement tranquille, les genres et les gens.

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