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200 _aPaysage de fantaisie
_fTony Duvert
210 _aParis
_cLes éditions de minuit
_d1973
215 _a230 p.
_d20 cm
330 _aCe roman contient, comme chacun de mes précédents livres, des obscénités homosexuelles, des violences, et même des passages amusants : autant de choses qui inspirent un dégoût légitime. Toutefois, si on saute ces endroits pénibles, on trouve ici et là quelques lignes capables de retenir un peu l’intérêt des honnêtes gens ; la forme romanesque, assez singulière, excitera peut-être aussi leur curiosité. Les personnages de Paysage de fantaisie – le titre est celui d’un tableau, étrangement sadien, de Francesco Guardi – sont des enfants, c’est-à-dire un adulte moribond, puisque l’enfance n’existe pas. Car les enfants ne nomment pas l’enfance ; leurs jeux mêmes la nient, la tirent vers un ailleurs pourtant inhabitable : le monde adulte, la “ réalité ”. En cela, l’enfance et l’écriture usent d’un imaginaire identique : elles créent inconsidérément le réel, elles le mettent en pièces, le reforment, s’y adonnent dans cette illusion et ce dédoublement propre au jeu, où l’on fait semblant pour de bon. C’est pourquoi une fiction – et une perversion – vouée à l’enfance ne peut que jouer avec cet illusoire, être deux fois fictive – partagée entre la croyance qu’elle a dans l’univers mythique qu’elle met en scène, et la certitude qu’il est pur fantasme, mensonge invivable, trop vrai pour être vrai, comme tout objet de désir, de souvenir ou de culture.
334 _bPrix Médicis
_c1973
_dFR
610 _apédophilie
610 _ahomosexualité masculine
610 _aprostitution
700 1 _3026847620
_aDuvert
_bTony
_f1945-2008
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